Historique des plantations : 10 ans d’activité

Lignes de forage

• Depuis le début des programmes d’exploration vers le début des années 2000, chaque programme de forage ou d’échantillonnage en vrac est assorti d’une autorisation d’EIE et d’un cahier des charges (énoncé des obligations).
• Les programmes de réhabilitation des forages exigent une repousse à 90% ; ce taux a été facilement atteint grâce à l’attention particulière accordée aux systèmes radiculaires : chaque fois que possible, ils n’ont été ni perturbés  ni supprimés pendant la création des lignes de forage.
• Pour les programmes de ligne de forages de 2001-2007, les rapports de suivi soumis à l’Office national de l’environnement (ONE) ont montré qu’il y a une bonne repousse.
• Le suivi de la repousse est en cours pour le programme le plus récent de réhabilitation de ligne de forages (2012-13).

Essais de l’usine pilote : Echantillonnage en vrac

Essais en 2006-2007

• Chaque essai de l’usine pilote était assorti d’une autorisation d’EIE et d’un cahier des charges.
• Les activités de l’usine pilote en 2006-2007 ont été suivies par la réhabilitation immédiate des zones perturbées lors des essais. L’objectif était de prouver que les espèces locales existantes pouvaient repousser.
• Les graines ont été collectées et semées dans des pépinières indépendantes avant d’être repiquées sur le site par les employés de la compagnie en utilisant l’eau provenant des trous de sondage de la société. Les plantes ont été irriguées pendant la première année.
• Les plantes ont également servi de contribution aux reboisements annuels du Ministère de l’Environnement.

Expérimentations en 2013

• Il a été décidé d’établir des pépinières communautaires formelles après les programmes d’essai d’échantillonnage en vrac de la mine afin de sensibiliser davantage les communautés locales sur les questions environnementales, vu le rythme auquel la déforestation avance dans les environs de la zone prévue pour la mine.
• Les pépinières ont été établies dans cinq villages, en parallèle avec la création d’associations de femmes qui devaient gérer les pépinières.
• Les emplacements des pépinières ont té choisis spécialement pour tirer profit des cours d’eau existants (tels que les canaux d’irrigation situés près des villages existants) et aux abords du lac Ranobe.
• Les graines des espèces végétales locales utilisées par la population locale ont été collectées et semées dans chaque nouvelle pépinière.
• Le nombre d’espèces de plantes cultivées dans les cinq pépinières communautaires a évolué pour atteindre un maximum de 49 espèces végétales semées. Ces espèces comprenaient un mélange d’espèces d’arbres/arbustes indigènes et exotiques ainsi que quelques arbres fruitiers. La forêt de Ranobe est la première source de graines pour les espèces d’arbres et d’arbustes alors que les villages le sont pour les arbres fruitiers.
• Même si les proportions d’espèces cultivées ont varié au fil du temps, les cultures les plus récentes sont réparties suivant les proportions types suivantes : 64% d’arbres /arbustes forestiers, 22% d’arbres exotiques et 14% d’arbres fruitiers (qui ont été introduits plus récemment en 2016).
• Les associations de femmes ont également bénéficié de conseils sur la culture de légumes afin d’en faire un élément du programme de réhabilitation et une source future de revenus pour les communes.

Dans le futur, quand les travaux de construction du projet démarreront, les activités des pépinières seront élargies afin de permettre la réalisation des travaux de réhabilitation et d’offset de la biodiversité en conformité aux conditions du permis environnemental.

Pépinières : Structure et exploitation

Structure

Cinq pépinières communautaires ont été établies :

• Une à Sakabera : la pépinière Miray
• Deux à Ranobe : les pépinières Fitiavana et Milavonjy
• Deux à Tsiafanoka : les pépinières Tongasoa et Mandrosoa

Les pépinières sont supervisées par l’Association de femmes de chaque village, généralement constituée de huit membres et dirigée par une présidente d’association nommée. Toliara Sands est responsable de l’établissement des pépinières et fournit la main-d’œuvre nécessaire, les matériels, l’assistance technique et l’équipement correspondants. La compagnie fournit également les graines à planter dans les pépinières.

Exploitation

• Les Associations de femmes sont responsables de la culture des semis. Les activités ordinaires consistent à semer les graines, à mettre en pot les semis, à arroser les semis chaque jour, à entretenir et nettoyer le site des pépinières ainsi qu’à envoyer des rapports sur la croissance des semis ou sur les problèmes rencontrés aux techniciens de suivi de Toliara Sands.
• Le repiquage des semis dans les sites de réhabilitation a généralement lieu lors d’un évènement annuel au début de la saison humide (premier trimestre de chaque année calendaire) et s’étend sur une période de 10 à 12 jours.
• Toliara Sands a passé un accord avec les Associations de femmes qui doivent entretenir les pépinières tandis que Toliara Sands doit acheter les semis « viables » pour repiquage. Les accords sont les mêmes, quelle que soit l’association.
• Les villages et les écoles de la zone peuvent également se procurer des semis auprès de ces pépinières.

Aperçu de la production de semis

• Depuis le démarrage des pépinières communautaires en 2013, la production annuelle totale s’est située entre 23 000 et 33 000 plantes par an.
• L’année culturale de 2014 a été l’année record en termes de nombre d’espèces semées avec quelque 49 espèces.
• En 2016, 64% des semis cultivés étaient des espèces exotiques, 22% des espèces indigènes et 14% des arbres fruitiers.
• En 2015, quelques 25 248 semis ont été repiqués dans les puits d’essai de la mine n° 1 et 2 suite aux programmes d’échantillonnage en vrac et de culture pilote de 2013. 7 700 jeunes pousses supplémentaires ont été fournies aux villages pour les programmes communautaires et les écoles.
• Aucun semi n’a été repiqué pendant la saison de 2016 à cause du manque de précipitations.

Préparation pour la saison de plantation 2018: Semis en Juin 2017 vs Octobre 2017

 Réhabilitation et offset de la biodiversité

• Le programme de pépinière est la première étape pour satisfaire aux exigences de réhabilitation et en offset de la biodiversité convenues dans le cadre de l’EIE du projet.
• Avant la phase de construction du projet, un accord global offset sera établi en plus du PGE (qui est actuellement en cours de compilation par CES pour soumission à l’ONE vers la fin de 2017).
• Toliara Sands prendra part à un comité qui gèrera la zone identifiée par le Ministère de l’Environnement en vue de sa préservation. Le comité inclura également des parties prenantes essentielles telles que des ONG locales, des représentants de ministères et des représentants des communautés locales.